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Le site Internet d'une PME-PMI : Un 'pied à l'étrier' difficile
V. Sayasenh


Résumé : Les premiers pas vers un site Internet à petit budget :
Pourquoi ? Quand ? Qui ? Quoi ? Où ? Comment ? Et surtout : Combien ?...
L'"offshore outsourcing" : Faut-il externaliser ?
Une aide intéressante : Le "F.R.A.C."

Le texte ci-dessous présente les idées directrice en caractères gras afin de faciliter le repérage visuel lors d'une lecture à l'écran.

I. Une situation inquiétante

A une époque où seuls les investissements indispensables sont engagés, la réalisation d'un site Internet est volontiers ressentie comme d'un intérêt accessoire par les entreprises de taille moyenne, et ce spécialement dans le secteur industriel.

Bien des médias, qui ne sont que le support d'une "publicité rédactionnelle" vanteront, comme unique planche de salut, les bienfaits de solutions conçues, en fait, pour les méga-budgets.

A l'autre bout de la chaîne de l'information, une pléthore de sites fournira une masse d'astuces techniques pour réaliser un site personnel joliment bricolé. Mais entre ces deux extrêmes, quasiment rien n'est publié pour guider objectivement un chef d'entreprise de PME-PMI dans le maquis des questions les plus simples qu'il se pose légitimement, et n'ose souvent même pas formuler.

Parmi les derniers errements à la mode : L'externalisation. Les grands comptes entraînent les PME dans un sillage qui a toute probabilité de se terminer, à nouveau, en impasse.

Percevant mal le coût d'une telle opération, les étapes à franchir, les interlocuteurs souhaitables, les fonctionnalités possibles et l'impact d'un site, et, par dessus le marché, submergés par une information souvent inappropriée à leur calibre, les décideurs sont actuellement attentistes, voire tétanisés. Le "pied à l'étrier" prend des allures de parcours du combattant, avec tout ce qu'un "je sais ! Je sais !" peut révéler, en fait, de crainte et de dénégation.

Regarder les réalités en face et exposer les faits sans charabia sont les seuls moyens de remédier au retard considérable qui est en train de s'accumuler.

Quand ? Pourquoi ? Comment ? Qui ? Où ? ... et bien sûr, Combien ?

II. QUAND ? et POURQUOI ? Les "effets de seuil"

"Jusqu'à un certain point", une petite entreprise se contentera fort bien d'une inscription de base dans les Pages Jaunes.

Au delà de ce point, commence Internet

... Pour un site qui peut prendre la forme toute simple de quelques pages statiques.

Mais qu'est-ce que ce fameux point ?

C'est en fait, la combinaison, à dosage variable, de plusieurs critères :

  1. Un texte intéressant sur l'offre, dans l'espoir que les moteurs de recherche (Google, Yahoo, Voila etc.) en détectent les mots directeurs et affichent le site en bonne position. Ce qui suppose d'adopter le point de vue de l'internaute, et de deviner les mots-clés qu'il utilisera pour trouver cette offre. Ce travail de déclaration (appelé "référencement") auprès des moteurs sera d'autant plus efficace que les biens ou services sont spécifiques, rares, et que la clientèle est dispersée. Un commerce de proximité ou une offre courante ont peu à y gagner.

    L'apport d'un site Internet est :

    Sur le terrain du premier contact, les moteurs sont incontournables. Ceci étant, un site inconnu des moteurs ou peut tout de même jouer tout un rôle efficace en tant que maintien d'un lien avec des prospects déjà contactés par un autre procédé.

    Notons qu'une bonne position dans Google dépend pour partie d'un référencement préalable dans www.dmoz.fr, où la décision n'est pas automatisée (passage en comité de lecture).

  2. Un besoin de valorisation par l'image : Tout dépend, bien sûr, du créneau et de la clientèle ciblée. Il est certain que, dans certains secteur, un beau graphisme et une présentation soignée jouera un rôle décisif dans la décision du consommateur. Et dans la bataille de l'écran contre le papier, le coût d'un beau visuel est bien moindre dans le premier cas.

Ce type de budget ne devrait pas aller bien loin : Compter de 100 à 300 € par page, comme ordre de grandeur.

Mais quand passer aux "pages dynamiques" ?

Les questions commencent réellement à ce moment, car ce choix suppose le recours à de la programmation et aux bases de données, et là, l'informaticien entre en piste ! La charge de travail est beaucoup plus ardue à anticiper, et il n'existe pas de recette-miracle pour évaluer ses compétences.

Quelques critères simples permettent de savoir si l'introduction de l'informatique présente un intérêt pour une PME-PMI :

Mais, encore une fois, il n'existe pas de formule-type : Tout est question de dosage et de contexte.

III. COMMENT ? ... et COMBIEN ?

Beaucoup sont sidérés d'apprendre que :

Voir une entreprise hésiter, alors qu'un "bon" nom de domaine est un élément important du patrimoine (au même titre que des noms de marque ou des brevets), et en prenant le risque de voir un concurrent se l'approprier, laisse pantois.

IV. QUOI ? ... et COMBIEN ?

Les décisions essentielles se situent à ce stade : L'erreur souvent commise consiste à surdimensionner financièrement les aspects technologiques et sous-estimer l'importance de la phase préparatoire et de l'analyse.

On voit fréquemment des entreprises opter pour des bases de données d'un potentiel très supérieur à leurs besoins (le futur trafic est souvent surévalué) alors que des formules simples (du type "Access" par exemple), suffisent amplement au contexte de la plupart des sites, et offriront des temps de réponse très satisfaisants si la programmation est bien réalisée, et ce pour un coût minime.

Mentionnons que les environnements de type "Microsoft" (base de donnée "Access" ou "SQL Server" et langage "Asp") ou de type "Unix" (ou "Linux", son émulateur pour PC) (base de donnée "MySQL" et langage "Php") ont des fonctionnalités quasiment identiques et un coût équivalent en termes de location d'espace chez un hébergeur. Quant au terme de "logiciels libres", c'est un coup de marketing qui relève du génie.

Autre chausse-trappe stratégique : Le coeur du système.

Le premier objectif d'un site Internet est de faciliter les contacts avec la clientèle potentielle. La première brique de la base de données est donc, en principe, le catalogue. C'est autour de ce noyau que se développera une grande partie du site, en cercles concentriques. Un catalogue est un "arbre" (au sens "organisation de l'information") dont la structure dépend, entre autres, du secteur professionnel. Au sein d'un même secteur, le catalogue d'un grossiste est beaucoup plus complexe que celui d'un détaillant. Seule une approche sectorielle permet de prendre un bon départ. Et les typologies font défaut en ce domaine.

En tous cas, pour une PME-PMI, la solution n'est pas de se précipiter d'emblée sur des logiciels gros calibre, qui, voulant traiter des fonctionnalités complexes dans un cadre universel, relèveront plus de l'usine à gaz que de l'outil simple, efficace et évolutif dont une petite unité a besoin.

A ce stade, on voit trop souvent des entreprises commencer par confondre réflexion et bras ballants, puis recevoir sans travail préparatoire des prestataire choisis au hasard, perdre un temps considérable en redites (car aucun document sérieux n'aura été écrit préalablement), s'approprier les études préliminaires que les sociétés de services auront faite gratuitement, en hâte, à leurs risques et périls, dans l'espoir de décrocher le contrat. Et s'en servir auprès de prestataires concurrents.

En fait, un bon point de départ est une analyse concertée aboutissant à un document soigneusement élaboré ... et rémunéré ! Ainsi chacun sera amené à prendre en temps voulu ses responsabilités, et l'entreprise sera propriétaire, dans les règles, d'un texte formalisé. Elle pourra alors, en toute liberté et en toute légalité, passer un appel d'offres équitable auprès de prestataires, tout en ayant une première idée du budget et du planning nécessaires.

Pour essayer de chiffrer, disons que ce type de cahier des charges, pour une fonction "catalogue" relativement classique et en restant dans le cadre d'une PME-PMI peut être formalisé en un texte d'une demi-douzaine de pages (hors schémas), et revenir à environ 600 à 1 000 €. En fait, l'essentiel de ce montant n'est pas le coût de l'analyse elle-même (qui est, en principe, une opération rapide pour spécialiste compétent). Ce qui revient cher est le déplacement du consultant, la collecte de l'information (discussions, réunions, dépouillement de documentation etc.) et la rédaction du document (vu la rareté de ceux qui sont capables de s'exprimer de manière compréhensible sur des questions d'informatique !).

Il pourrait même être souhaitable de demander au consultant de venir faire une conférence de quelques heures afin de rencontrer les cadres, les futurs utilisateurs et d'échanger avec eux (compter 300 à 500 € par jour).

V. QUI ? OÙ ? ... et COMBIEN ?

La chute des prix actuelle en matière de prestations informatiques est due au cumul de deux phénomènes : L'effondrement des "start-up" et les encouragements à l'externalisation vers des pays à bas salaires (dite aussi "offshore outsourcing").

L'externalisation ?

Sur ce dernier point, il est très vraisemblable que le marché du clé en main migrera définitivement fort loin, incluant des fonctions se situant à la limite des informatiques scientifique et de gestion. Ce sera probablement le cas de points issus du domaine de la "recherche opérationnelle", qui ont été théorisés depuis longtemps et s'appuient sur des algorithmes connus. Il s'agit de solutions standard à des questions souvent complexes mais peu contextuelles et ne supposant pas de maintenance (portant, par exemple, sur des problèmes d'optimisation : Chaîne de montage, système de transport, gestion de stock, "plus court chemin" etc.).

Le problème est de savoir où se situent les limites de ces outils standards, et où commence le "sur mesure". En fin de compte, la question est plutôt "où commence le contextuel", car il est alors indispensable que le réalisateur du site soit, lui-même, en contact direct, fréquent et aisé avec l'entreprise. Il est déjà si difficile de dialoguer entre, simplement, infographistes et informaticiens ...

Autre aspect de la question : La première cause d'insécurité informatique est l'informaticien qui, connaissant tous les secrets des sites clients, quitte son employeur en claquant la porte, ou, s'il est indépendant, se brouille avec son client. Sans épiloguer sur cette triste situation (souvent due à un rapport de forces erratique), il reste que les conséquences en sont moins faciles à contrôler lorsqu'elles se produisent à l'autre bout du monde.

Finalement, seules les grandes entreprises, très bien équipées sur le plan logistique et disposant de compétences internes pointues, se lançant dans de très gros chantiers (ce qui est plutôt rare en informatique Internet) peuvent voir leur intérêt à ce type d'opération. En ce domaine comme en d'autres, moins une entreprise dispose de moyens financiers et plus les aventures lointaines sont hasardeuses.

Actuellement, des professions telles médecins, architectes, juristes et autres services aux entreprises, se retrouvent partiellement ou totalement externalisées elles aussi, participant ainsi du mouvement de "déservicification" (sic !) qui suit les traces de la désindustrialisation. La situation, surtout sur le long terme, est plus grave qu'on ne veut bien le voir. Car où se situe le "point de non retour" ? Il risque fort de ressembler à un décervelage aux conséquences incalculables.

A moins que l'on admette, à temps, les échecs provoqués par ces expériences.

Ceci étant posé, il reste à savoir quelle est la part de l'externalisation effectivement engagée (et de ses résultats) et quelle est celle de vagues projets, simples prétextes à l'attentisme d'on ne sait quoi.

Un service "interne" ?

Pour les entreprises qui ont opté pour la création d'un service interne, l'erreur fréquente a été de recruter, à plein temps et mal payé, un webmestre débutant et isolé, sans aucune piste (ou motivation) pour poursuivre sa formation, et n'ayant d'autres perspectives que de se cramponner à son poste.

Les situations de pénurie de spécialistes qualifiés ont classiquement pour effet la promotion à des postes de responsables de techniciens qui n'en ont pas le profil : Ils s'acharnent ensuite à verrouiller la situation. Ce fut l'une des causes déterminantes de la crise informatique de 1991. Cycles ...

Alors qu'il vaudrait mieux partir sur de bonnes bases et prendre, pour la durée, brève mais très technique, du chantier du "noyau" central, un intervenant qualifié et correctement rémunéré, le relai étant pris, éventuellement à temps partiel, par un webmestre pouvant être moins expérimenté mais soutenu (par tutorat, par exemple), encouragé à poursuivre sa formation, et bénéficiant d'emblée des dossiers corrects, de la "boîte à outils" et des charpentes standard de programmes qui auront été laissés (en principe) par son prédécesseur.

Un prestataire "local" ?

Sélectionner son prestataire suppose des critères difficiles à définir. La notion de "référence professionnelle" est peu exploitable : Il se trouve des consultants très valables qui ne peuvent se prévaloir de leurs réussites techniques car réalisées sous un statut de salarié ou en sous-traitance, et d'autres qui n'hésiteront pas à gonfler leurs réalisations sans que rien ne permette de les évaluer. D'une manière générale, des prestataires incompétents demanderont un prix excessif pour une tâche simple (car ils peuvent en avoir l'expérience, et ont alors vu les budgets déraper) et un prix sous-évalué pour une tâche complexe (car, étant une question nouvelle pour eux, ils n'en soupçonnent même pas les difficultés).

Il est toujours préférable de recourir à un informaticien qui a une formation théorique sérieuse (BTS, DUT, Cnam, Afpa etc.) et une solide expérience préalable de l'informatique générale. Une des raisons déterminantes du krach a été l'improvisation informatique à l'aide de quelques semaines de formation et le secours de quelques livres.

Or, autres nuages, le mécanisme de glissement des informaticiens de l'informatique générale à l'informatique Internet est actuellement bloqué (plus personne ne s'y risque) et la "relève" de la profession risque de ne pas être assurée dans quelques années. Un beau verrou en perspective.

Par ailleurs, et ce n'est pas clamé sur tous les toits, la qualification d'"ingénieur" ne fait l'objet d'aucuns contrôles en France (exception culturelle que le monde entier nous envie), et il n'existe aucune instance du type "Conseil de l'Ordre" : N'importe qui peut s'arroger ce titre dans n'importe quel domaine (sauf à préciser son école de formation, ou le titre d'EUR ING -"ingénieur européen"- délivré par la Feani, ce qui, là, peut être vérifié).

Que faire alors ? Un bon indice est de rencontrer le responsable des développements informatiques (si le prestataire accepte, c'est bon signe !), de s'entretenir directement avec lui des points les plus généraux comme des plus précis, et de ne pas hésiter à le jauger sur son aptitude au dialogue.

Donc - maintenant revenons-y - combien faut-il compter actuellement pour la phase de réalisation, auprès d'un prestataire "local" ?

Autrement dit, combien vaut le fait d'avoir en face de soi le réalisateur de son site ? Il est raisonnable de rémunérer environ 300 € / jour un indépendant compétent, expérimenté et responsable, et de vouloir installer une relation de confiance avec lui. Pour une société de services, 400 à 500 € / jour est un tarif normal. Un graphiste est moins rémunéré. Mais offrir un poste de stagiaire à un professionnel très qualifié est un abus qui se pratique actuellement, et recourir aux services d'un débutant pour une tâche complexe relève d'une aberration souvent ruineuse.

Si le prestataire a déjà effectué un travail analogue, il s'inspirera de son expérience pour chiffrer, sinon ... le devis est une opération difficile.

Le coût des pages "publiques" dépend intégralement du contexte (et s'y ajoutera, éventuellement, le coût du travail graphique). Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, les pages "visiteurs" d'un site, graphiquement fignolées et gratifiantes à développer pour l'informaticien, sont souvent les plus rapides à réaliser.

En revanche, les traitements de gestion de la base de données (permettant par exemple de créer, modifier, supprimer, visualiser les clients, les articles etc. bref de faire évoluer le site, à distance et instantanément), peuvent être estimés sur des bases standard. Or ils représentent la part la plus importante du budget total de développement (des 2/3 aux 3/4). Mais pour l'estimer, il faut savoir combien de tables et combien d'articulations entre ces tables seront gérées par la base.

En clair, il faut faire un "schéma entités-associations" (un "M.C.D. / M.L.D." (cf. le jargon Merisien. Pour plus d'informations, voir l'article "Merise classique : L'essentiel"). Pour la réalisation des programmes de gestion, compter environ une journée de travail par table principale au même tarif journalier que pour le cahier des charges. Il s'agit d'une grossière approximation, bien entendu, car elle dépend également du nombre des champs et de la minutie des contrôles de saisie (zones obligatoires, validité des dates et des valeurs numériques etc.) et de la complexité des articulations.

Or ces programmes de gestion, que ne verra jamais le public, sont longs et rébarbatifs à écrire, et doivent être soigneusement testés (ce qui est coûteux) car c'est sur cette charpente que repose toute la fiabilité technique du site. La contrepartie positive est que ces traitements, s'ils ont été bien conçus, peuvent être amenés à remplacer progressivement (ou du jour au lendemain !) une informatique interne vieillissante (cf. les articles "Vers le 'Tout-Internet' ?" et "Conduire un projet d'informatique Internet", mais qui traitent de chantiers de plus grand calibre que ceux des PME).

Ceci étant, pour des sites simples dont le budget doit être calculé au plus juste, il reste la possibilité de se contenter, pour les traitements de gestion de la base de données, d'un usage "interne" des outils bureautiques classiques (modifier les données des tables directement dans le logiciel "Access", par exemple), puis transférer périodiquement le fichier global modifié chez l'hébergeant du site.

Le coût peut ainsi être facilement sabré de moitié au moins, mais cette solution suppose que les outils bureautiques sont utilisés avec compétence par le service chargé de la mise à jour des données, que ces données ne sont pas modifiées constamment et qu'il est admissible d'avoir un léger retard dans la prise en compte, par le site Web, des modifications de la base. Sous ces réserves, cette possibilité peut représenter une formule d'attente efficace permettant d'expérimenter un site Web, quitte à investir ultérieurement pour évoluer vers des modalités plus "confortables".

Tronçonner le chantier en phases successives, chacune d'elles étant peu coûteuse et immédiatement opérationnelle (et immédiatement rémunérée, insistons !) est la plus raisonnable des stratégies.

VI. UNE AIDE INTERESSANTE : LE "F.R.A.C." (Fonds Régional d'Aide au Conseil)

Les Conseils Régionaux (et la DRIRE pour les dossiers industriels) offrent aux PME-PMI un levier qui peut se révéler très efficace : Le "FRAC" (Les Chambres de Commerce et d'Industrie ayant mandat pour instruire les demandes).

Cette procédure est très souple et rapide : Compter environ un mois entre le moment du dépôt et la notification d'avis favorable du comité de gestion. Les dépenses prises en compte doivent être postérieures à la date d'accusé de réception du dossier.

Les critères d'éligibilité des entreprises portent, entre autres, sur :

Le FRAC permet la prise en charge financière de travaux de conseil (jusqu'à 80 % pour un chantier inférieur ou égal à cinq jours, 50 % au delà). Cette possibilité dépasse très largement la notion de site Internet, mais peut la concerner au premier chef.

Quelques exemples d'interventions pouvant être prises en charge :

Cette liste n'est pas limitative, et elle est susceptible d'évoluer.

En revanche, en sont exclus :

Dans le domaine de l'informatique en général et d'Internet en particulier, cette aide pourrait financer l'essentiel du coût d'un cahier des charges, et de la mise au point du site (mais pas sa réalisation).

Pour toute information, ne pas hésiter à joindre la Chambre de commerce et d'industrie de son département.
A titre indicatif, pour la Seine-Saint-Denis :
"Service Développement Industriel"
Tél. : 01.48.95.11.18,
email : ebeaufils@ccip.fr

En marge, on ne saurait trop conseiller de garder un contact régulier avec les CCI : Elles représentent un pôle centralisateur de l'information très précieux (et sans équivalent pour les PME-PMI).

VII. FINALEMENT ... ?

L'expérience prouve que les décideurs de PME-PMI sont demandeurs d'une information objective sur les possibilités de l'Internet.

Les concepteurs-réalisateurs de sites sont, eux, demandeurs d'informations sur les besoins sectoriels concrets des entreprises.

Ce pourrait être un très beau chantier pour les Chambres de Commerce et tout autre organisme chargé de la dynamisation du tissu économique.

Se concerter au sein de l'entreprise, faire un effort pour clarifier son attente par rapport à l'Internet, se débarrasser de ses préjugés, trouver des conseils avisés, soupeser l'intérêt d'un investissement si nouveau, croire à l'avenir, reconsidérer le rôle du consultant Internet, reconnaître la valeur de l'éthique professionnelle ... Au bout du compte, au risque de surprendre, la technologie évolue probablement moins vite que les impératifs "psycho-économiques" !

VIII. Bibliographie

Les différents sujets traités dans ce site se recoupant, les bibliographies ont été regroupées : Bibliographie générale


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